Selon les estimations mondiales de l’OMS, 35 % des femmes, soit près d’une femme sur trois indiquent avoir été exposées à des violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie. Les femmes sont particulièrement exposées aux violences liées au genre, telles que les violences au sein du couple, les agressions sexuelles, les mutilations sexuelles féminines, les violences au travail, la prostitution.

En France, la lutte contre ces violences sexuelles et sexistes représente une priorité et a été déclarée grande cause du quinquennat en 2017 puis en 2022.

Dans la continuité du Grenelle de lutte contre les violences conjugales de 2019, différentes instructions et circulaires ministérielles relatives au renforcement de la prise en charge des femmes victimes de violences ont été publiées, rappelant le rôle clé de l’hôpital.

Les attentes sociétales sont d’autant plus fortes que les conséquences sanitaires pour les victimes de violence sont majeures et aujourd’hui prouvées sur leur santé physique, mentale, sexuelle et reproductive, comme sur la santé de leurs enfants. Les conséquences sociales et économiques individuelles et collectives pour la société sont également bien identifiées : Isolement social, incapacité professionnelle et perte de revenus, hospitalisations à répétitions…

Les conséquences systémiques autant sanitaire, que socio-économiques des violences faites aux femmes en font une problématique de santé publique majeure.

Face à la variété de ces conséquences, une variété tout aussi large de structures à vocation à répondre à ces besoins. Au regard des objectifs sanitaires déterminés comme prioritaires dans la société actuelle, de nombreuses Maisons des femmes ont d’ores et déjà été créées dans différentes villes sur le territoire français, portées par différents établissements hospitaliers grâce aux mobilisations conjointes des acteurs locaux: hospitaliers, institutionnels et associatifs, dont la pionnière est la Maison des Femmes de Saint Denis, située sur le site du Centre Hospitalier de Saint Denis qui a ouvert ses portes en 2016.

Ainsi le projet de la Maison des Femmes de Toulouse Occitanie Ouest a émergé… à completer

La Maison des Femmes de Toulouse Occitanie Ouest propose une prise en charge globale aux femmes victimes, et particulièrement à celles présentant des critères de vulnérabilité médico-psycho-sociale, avec la construction d’un parcours de soins personnalisés et coordonnés pour la prise en charge des violences et de leurs conséquences, vers la restauration. La Maison des Femmes de Toulouse Occitanie Ouest a intégré le collectif #Restart au mois de Novembre 2023.

Le collectif Re#Start est un collectif regroupant 24 structures qui soignent et accompagnent les femmes victimes de violences en France et à l’étranger et qui ont toutes en commun d’être adossées à un établissement de santé publique, de proposer une prise en charge médico-psycho-sociale globale et de travailler en lien avec les services de police et de justice.